Le terrain cantonal de Gnazidah à Tchitchao a vibré ce 21 juillet au rythme des luttes traditionnelles Evala, apothéose d’une semaine d’intenses affrontements. Aux premières loges, le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, n’a rien perdu du spectacle, partageant avec les populations la passion de ce rite identitaire kabyè.
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Arrivé à 9h23, accueilli par une foule en liesse, Faure Gnassingbé a assisté à la finale cantonale opposant la coalition Bou-Fatou (en rouge) à Kigbèling-Hazé-Lohou (en blanc). Malgré une pluie tenace, les lutteurs ont livré un combat aussi engagé que spectaculaire, alliant techniques ancestrales et recherche du beau geste.
Au final, la coalition Kigbèling-Hazé-Lohou s’est imposée avec brio (30-17), ses cadets confirmant la suprématie (34-25). Plus qu’une victoire, une démonstration d’endurance, de stratégie et de communion avec un public exalté, venu chanter, danser et galvaniser ses champions.
Quand Evala devient un art et un symbole
Dans l’arène, l’Evala ne se limite pas à terrasser l’adversaire. Chaque prise, chaque esquive, chaque danse improvisée raconte l’histoire d’un peuple attaché à son héritage. Les supporters, eux, entonnent des chants empreints de défi et de soutien, sublimant l’esprit de compétition par la fraternité.

Au-delà de la lutte, la tradition impose ses rituels. À la mi-journée, Faure Gnassingbé s’est rendu à Tcharè puis à Pya-Hodo pour la danse des initiés, moment fort où les jeunes lutteurs dévoilent leur bravoure, torses nus, talc au corps, porteurs parfois de chiens sacrifiés pour les rites à venir. Une communion festive où flûtes, cors et castagnettes s’accordent aux chants exaltant l’unité, la paix et l’attachement du Président aux valeurs culturelles. Partout, l’enthousiasme populaire confirme que les Evala restent un pilier du patrimoine national.
Présent à chaque étape, entouré des autorités, Faure Gnassingbé réaffirme son engagement pour la sauvegarde des traditions. À Tchitchao, Tcharè, Pya-Hodo, Lama ou Lassa, son ombre bienveillante plane sur les festivités, incarnation d’un pouvoir à l’écoute des peuples et des cultures.
Plus qu’un simple événement sportif, les Evala 2025 auront été l’expression vibrante d’un peuple fier, soudé autour de ses traditions et de son Président. À travers la lutte et la danse, c’est l’âme du pays Kabyè qui a parlé — forte, libre et éternelle.