“Il est temps d’écouter toutes les voix du monde.” C’est par cet appel fort que Faure Gnassingbé, président du Conseil togolais, s’est adressé à la communauté internationale pour marquer les 80 ans de la Charte des Nations Unies. Il réclame un système fondé sur l’équité, où chaque pays, petit ou grand, est respecté et entendu.
Alors que les crises mondiales s’intensifient et que les déséquilibres entre nations perdurent, le dirigeant togolais appelle à repenser la gouvernance internationale. Justice, solidarité, représentation équitable : autant de principes qu’il souhaite replacer au cœur des décisions prises à l’ONU.
L’équité comme fondement d’un nouveau multilatéralisme
Pour Faure Gnassingbé, le monde a changé, mais les institutions internationales, elles, sont restées figées. Il regrette que les décisions majeures soient encore prises par une poignée de puissances, souvent sans tenir compte des pays du Sud.
Le président togolais estime qu’il est temps de donner à l’équité la place qu’elle mérite dans la gouvernance mondiale. Selon lui, le multilatéralisme ne peut être efficace que s’il est basé sur l’écoute, la représentativité et la justice entre les peuples.
Le Togo s’engage pour une gouvernance mondiale plus équitable
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Dans son discours, Faure Gnassingbé a réaffirmé l’engagement du Togo à promouvoir l’équité au sein de l’ONU. Il appelle à renforcer la voix des pays africains dans les organes de décision et à redonner à la Charte de 1945 sa force initiale.
Pour lui, l’ONU doit évoluer pour mieux répondre aux défis actuels : conflits, changement climatique, pauvreté. Une seule voie : plus d’équité pour un avenir commun plus stable.
Alida AKAKPO
