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L’ATBEF outille 25 femmes activistes pour la défense et la protection des DSSR des adolescents et jeunes

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DSSR / Kara : L'ATBEF outille 25 femmes activistes pour la protection des jeunes

L’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) a lancé ce vendredi 4 juillet 2025 à Kara, un atelier de deux jours pour renforcer les capacités de 25 femmes activistes et organisations féminines. L’activité se déroule au palais des congrès. Cette formation porte sur les Droits à la Santé Sexuelle et Reproductive (DSSR) et la loi protégeant les apprenants contre les violences sexuelles au Togo. L’objectif est de consolider le soutien à la santé reproductive des adolescents et des jeunes à Kara.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « ADO AVANCE ENSEMBLE », financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par un consortium d’organisations membres de l’IPPF. Lors du lancement, AGADA Kéméalo, présidente de l’ATBEF grand Nord, a fixé un cap clair. « Il s’agira de clarifier nos valeurs, de déconstruire les préjugés et les normes sociales et de construire ensemble une stratégie collective de plaidoyer en faveur des lois et politiques plus protectrices et respectueuses des droits des adolescents et jeunes », a-t-elle déclaré, tout en encourageant les participantes à s’investir pleinement.

Renforcement des capacités sur les DSSR 

Le besoin d’une telle action est palpable sur le terrain. Pour le coordonnateur de l’ATBEF grand nord, Baka Koffi, « les adolescents sont au cœur du projet. Nous avons constaté sur le terrain qu’il y a une différence en termes de maîtrise d’information sur la santé sexuelle entre les jeunes en milieu rural et en milieu urbain ». Cet atelier vise donc à doter ces femmes relais d’une « meilleure appropriation de ces questions ».

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L’impact attendu sur cette formation sur les DSSR est direct. Mme Kantati-Djanguenane Mathilde, participante et chef service du centre de prise en charge des victimes de violences (One Stop Center de Kara), le confirme : « Cet atelier nous permettra de renforcer nos capacités pour une meilleure prise en charge de nos cibles. » Elle est convaincue que ces nouvelles connaissances permettront d’« ajuster nos actions sur le terrain » et d’aider les jeunes à éviter les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces.

L’engagement communautaire est donc au cœur de la nouvelle offensive pour la santé des jeunes à Kara. C’est un combat pour l’information juste et l’autonomisation qui a été lancé, avec les femmes leaders en première ligne.

Plaki SIMLIWA

 

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