Face à une vague de contenus falsifiés et à des récits biaisés relayés sur les réseaux sociaux et dans certains médias étrangers, le gouvernement togolais dénonce une désinformation ciblée. Le 4 juillet 2025, une rencontre a été organisée à Lomé avec le corps diplomatique pour clarifier les faits et situer les responsabilités.
Deepfakes, appels à la violence, relais non vérifiés… cette désinformation ciblée inquiète les autorités. Ces derniers interpellent à la fois les diplomates et les acteurs médiatiques sur la nécessité d’un traitement responsable et vérifié de l’information.
Une riposte face à la désinformation ciblée
Lors de cette séance dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, entouré de plusieurs membres du gouvernement, l’accent a été mis sur la gravité de la désinformation ciblée dont le Togo est victime. Selon les autorités, des contenus manipulés, notamment des vidéos truquées et des publications mensongères, circulent massivement pour déformer la réalité des événements de juin dernier.
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Le ministre Hodabalo Awaté a dénoncé des appels explicites à la violence lancés depuis l’étranger et diffusés sur les plateformes numériques, contribuant à une perception erronée du contexte togolais. Ces campagnes, relayées parfois sans vérification par des médias étrangers, alimentent un climat de tension artificiel.
Le Togo réaffirme son attachement à l’État de droit et invite les chancelleries et les organes de presse à plus de rigueur. Car dans un monde où la désinformation ciblée peut fragiliser des nations, la responsabilité de chacun devient un impératif.
Alida AKAKPO