La Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) a tenu jeudi dernier, sa première réunion ministérielle de l’année 2025 à Lomé. À l’ordre du jour, la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et l’amélioration de la qualité du portefeuille des assurances.
Ministres de l’Économie, des Finances et des Assurances des États membres ont échangé sur les réformes urgentes à mener pour protéger les économies de la zone CIMA. La rencontre s’est déroulée dans les locaux de l’Agence nationale de la BCEAO.
Révision des textes face au blanchiment des capitaux
La réunion de Lomé a donné lieu à une relecture des textes réglementaires pour tenir compte de l’évolution de l’environnement juridique et sécuritaire. « Nous avons eu à faire la relecture de certains textes pour tenir compte de l’évolution de l’environnement juridique et de l’environnement sécuritaire. » a précisé Alousséni Sanou(Mali), président du Conseil des ministres de la CIMA.
Parmi les sujets abordés, le blanchiment des capitaux a été particulièrement discuté.
« Des textes devaient être adoptés pour renforcer la sécurité des assurés », a-t-il ajouté.
Ces ajustements visent notamment à raccourcir les délais de paiement des sinistres, surtout en assurance vie.
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Le Conseil a aussi examiné les rapports du Conseil Régional du Contrôle des Assurances (CRCA), équivalent de la commission bancaire, pour évaluer la santé des sociétés d’assurance. Le ministre malien a conclu que « Cette conférence comporte plusieurs points, dont l’état de mise en œuvre des recommandations issues des travaux de 2023-2024 ».
Avec ces réformes, la CIMA veut se doter de moyens plus solides pour contrer le blanchiment des capitaux et assainir durablement le secteur.
Alida AKAKPO