Dans le cadre de la Journée mondiale de la population, l’ATBEF (Association Togolaise Pour le Bien-Être Familial) Kara a organisé le 18 juillet 2024 , un dialogue intergénérationnel. La rencontre s’est tenue au centre communautaire du canton de Lama, dans la commune de Kozah 1. Elle portait sur la sur la « Problématique de l’égalité de genres et l’accès des jeunes et adolescents aux services de SSR/PF : rôles et responsabilités de tous les acteurs ». Cette initiative vise à permettre aux adolescents vulnérables, âgés de 10 à 19 ans, d’exercer pleinement leurs droits sexuels et reproductifs dans des sociétés qui répondent mieux à leurs besoins en la matière.

Cette activité, financée par l’Union Européenne et soutenue par l’IPPF(Fédération internationale pour la planification familiale), a rassemblé les parents, des adolescents et des jeunes, des leaders religieux et communautaires, ainsi que d’autres parties prenantes.

L’ATBEF soutient une meilleure offre des services conviviaux

Les discussions ont permis d’entretenir les participants sur la promotion de l’équité de genre et la problématique de l’accès aux services de santé reproductive des adolescents.

« Au terme de ces discussions, nous attendons des recommandations à l’endroit de toutes les parties prenantes : les adolescents, les jeunes eux-mêmes, les parents, les leaders religieux et communautaires et l’ATBEF, pour une meilleure offre des services conviviaux adaptés aux jeunes », a déclaré BAKA Koffi, coordinateur régional de l’ATBEF.

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L’événement a permis aux acteurs de relever les actions à mener pour l’effectivité de l’égalité de genre.

« Nous avons eu à discuter avec les parents et les jeunes. L’information a été partagée en ce qui concerne le genre, l’équité et l’égalité, pour dire que dans l’égalité, il faut donner la chance à la jeune fille comme aux jeunes garçons de jouir d’un même objectif, d’atteindre un même but », a déclaré Mme Afi, sage-femme à l’ATBEF. Pour elle, les activités ménagères doivent tant  impliquer la jeune fille que le jeune garçon.

« Le garçon doit aussi balayer, laver les assiettes et ne pas seulement rester à côté de la télévision pendant que la jeune fille est en train de cuisiner. Le conseil que nous avons à l’endroit des parents est que l’éducation sexuelle complète doit commencer à un bas âge, en leur fournissant de bonnes informations pour qu’ils ne tombent pas dans les erreurs », a-t-elle ajouté.

Cette initiative marque un pas important vers l’amélioration de l’égalité de genre et l’accès des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive. Elle a permis aux divers acteurs de discuter et de proposer des solutions concrètes adaptées aux besoins des adolescents.

Plaki SIMLIWA