Alors que la fête de l’Ascension s’annonce comme une parenthèse bienvenue dans le calendrier professionnel et scolaire, une nuance importante vient d’être apportée pour des milliers de jeunes Togolais. Le jeudi 29 mai 2025 sera bel et bien férié, chômé et payé sur toute l’étendue du territoire national. Mais pour les candidats au Baccalauréat Première Partie (BAC 1), il ne sera ni jour de repos ni de célébration.
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Dans un communiqué conjoint signé le 26 mai 2025 par trois ministres clés du gouvernement – Prof. Dodzi Komla Kokoroko (Éducation), Gilbert Bawara (Fonction publique) et Isaac Tchiakpe (Enseignement technique) – les autorités togolaises ont confirmé cette double réalité : férié pour tous, sauf pour les candidats au BAC 1.
Raison du maintien des épreuves du BAC 1
La décision de maintenir les épreuves du Bac 1, malgré le caractère férié de l’Ascension, n’est pas anodine. Elle vise à préserver l’intégrité du calendrier scolaire national, souvent fragilisé par les jours non travaillés et les imprévus. En cette année académique, tout report aurait risqué de déséquilibrer l’ensemble des examens nationaux.
Cette mesure révèle une fois de plus le dilemme constant entre les nécessités pédagogiques et les réalités administratives. Offrir un jour férié à tous, tout en maintenant les épreuves du BAC 1 pour une tranche de la population, peut paraître paradoxal. Pourtant, elle traduit la volonté du gouvernement d’éviter l’accumulation de retards et les reprogrammations lourdes de conséquences.
Pour les élèves concernés, c’est un véritable test d’endurance mentale. Tandis que le pays vivra une journée de repos spirituel et social, eux devront composer, littéralement et figurativement, avec la pression des examens. Une preuve, s’il en fallait encore une, que le chemin vers la réussite est souvent pavé de sacrifices.
