Du lundi 18 au mercredi 20 décembre 2023, se tient à Lomé un colloque international dont le thème s’intitule ‘’Femme et développement local en Afrique sub-saharienne : regards croisés’’. Une initiative du Laboratoire de recherche sur la culture, les arts et le développement (LARECADE).

La rencontre est organisée en partenariat avec le Laboratoire d’analyse d’histoire sociopolitique (LAHiSPO) de l’Université de Lomé et l’Institut national des métiers d’art, d’archéologie et de la culture (INMAAC) de l’Université d’Abomey-Calavi. Elle a pour objectif de cerner les contours du rôle de la femme dans le développement local et le valoriser davantage.

Les sujets du colloque international

Ce colloque international est un cadre d’échange qui va permettre aux participants de revisiter le rôle de la femme dans la société et de cerner de près la situation de la femme. « Femmes et gouvernance, les dynamiques en Afrique », « Femmes, changement social et développement local », « Femmes, conflits et paix sociale » et « Femmes et défis nouveaux, les changements climatiques » sont des thématiques qui vont meubler les discussions.

« Nous allons essayer de voir et de comprendre ce que la femme peut faire. Ce n’est pas seulement la décrire de l’extérieur mais de voir dans quelles mesures, elle est capable de s’impliquer et de réaliser les objectifs », a indiqué Prof Komi KOSSI-TITRIKOU, directeur du LARECADE et président du Comité d’organisation du présent colloque.

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« Le choix du thème du colloque revêt une importance stratégique pour la recherche scientifique en permettant aux chercheurs et spécialistes du genre d’expérimenter de nouveaux outils de recherche, la politique régionale de promotion de la femme à travers les échanges d’expériences, la visibilité des actions des femmes et il entre dans le cadre de la politique nationale de valorisation de la femme dans différents pays », a-t-il ajouté.

Durant trois jours, le colloque international va tenter de trouver des approches de solutions à des questions tels que : « quelle est la part que des femmes peuvent entreprendre dans ce processus ?», « quelle contribution peuvent-elles apporter à un développement autocentré ?» et « quelles mobilisations des acteurs et des ressources, les femmes sont-elles en mesure de provoquer dans leurs localités ?».

Pour rappel, le colloque international se fait chaque deux ans et réunit des enseignant-chercheurs et spécialistes des questions de femmes venus de six pays de l’Afrique sub-saharienne dont le Togo.

Alida AKAKPO