Pour la première fois depuis sa création, le Forum du commerce et de l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone de l’Ouest et du Centre (WCAF IV) quitte Londres pour s’installer en Afrique. Et ce n’est pas un hasard si Lomé a été choisie. Depuis son adhésion au Commonwealth en 2022, le Togo n’a cessé de renforcer sa diplomatie économique, devenant une interface capable de parler à la fois la langue des affaires francophones et les codes du monde anglophone.

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Placée sous le haut patronage du Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, cette édition réunira plus de 700 participants : ministres, investisseurs internationaux, institutions financières, dirigeants de multinationales et entrepreneurs émergents. Un concentré de pouvoir, de capital et de visions stratégiques.

Le Togo, vitrine d’ouverture et de stabilité

La tenue du forum à Lomé est avant tout une reconnaissance. Le Togo s’est imposé ces dernières années comme l’un des pays les plus attractifs de la région grâce à des réformes économiques saluées à l’international, des infrastructures logistiques modernes (notamment le Port Autonome de Lomé, premier port à conteneurs de la côte ouest africaine), une stratégie d’industrialisation à haute valeur ajoutée et une politique diplomatique proactive.

Au cœur des discussions, plusieurs enjeux déterminants pour l’avenir économique des pays africains : financement des PME, assurance et réassurance, développement de l’agrobusiness, infrastructures durables, formation et renforcement des compétences.

L’un des cadres de coopération phares est le Developing Countries Trading Scheme (DCTS) du Royaume-Uni, qui permet à plusieurs pays africains dont le Togo  de bénéficier d’un accès préférentiel au marché britannique. Pour les entreprises togolaises, l’opportunité est immense : exporter plus, plus vite, vers un marché à fort pouvoir d’achat.

Lomé, capitale africaine du dialogue économique

L’accueil du WCAF IV en Afrique n’est pas qu’un événement logistique : c’est un signal.
Un signal que l’Afrique francophone veut écrire sa place dans l’économie mondiale, non plus en spectatrice, mais en actrice stratégique.

Lomé s’impose désormais comme une plateforme internationale, où convergent intérêts financiers, stratégies diplomatiques et ambitions de développement.

Le Togo ne se contente plus d’ouvrir des portes.
Il construit les passerelles.