À partir du 1er août 2025, plus d’échappatoire pour les transporteurs togolais. L’Office togolais des recettes (OTR) met en branle une vaste opération de contrôle du paiement de la Taxe Professionnelle Unique (TPU) sur toute l’étendue du territoire. Une annonce qui sonne comme un rappel à l’ordre pour un secteur où la régularisation fiscale reste encore un défi.
Lancée officiellement par communiqué, cette opération vise le recouvrement effectif de la TPU au titre du 2ᵉ trimestre de l’année 2025. Une taxe connue sous le nom de « trimestre », calculée sur une base forfaitaire définie par l’administration fiscale et ajustée au chiffre d’affaires présumé de chaque transporteur.
Une fiscalité adaptée à la capacité économique
Pour garantir l’équité, l’OTR a mis en place des grilles tarifaires différenciées selon le type de véhicule. Le critère ? Le poids économique de chaque engin, c’est-à-dire son nombre de places ou son tonnage. Une manière pour l’administration de ne pas faire peser la même charge fiscale sur un taxi-moto et un poids lourd de transport de marchandises.
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L’objectif est clair. Il s’agit d’assurer une contribution juste et proportionnelle de tous les acteurs du secteur au budget national, tout en luttant contre les disparités fiscales souvent sources d’iniquités.
TPU plus qu’une formalité, un devoir citoyen
Au-delà d’un simple paiement, la TPU s’inscrit dans une logique de responsabilisation des acteurs du transport. En payant leur taxe, les transporteurs participent au financement des infrastructures, de la sécurité routière et des services publics.
Le message est limpide. Aucun transporteur ne doit rester en marge des exigences fiscales. Plus qu’une mesure administrative, le paiement de la TPU s’inscrit dans une dynamique de justice sociale et de consolidation des recettes nationales. L’OTR joue la carte de la transparence… aux transporteurs de jouer la leur.