Au Togo, le ministère de l’Eau a officiellement lancé un avis d’appel d’offres pour la réalisation de neuf nouveaux forages, dont six seront autonomes, afin de renforcer le réseau hydraulique du Grand Lomé. Cette initiative, au-delà des chiffres, porte l’espoir d’un quotidien plus serein pour les populations confrontées à la rareté de l’eau.
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Les travaux, regroupés en un seul lot, s’inscrivent dans le Projet d’Amélioration de la Sécurité Hydrique en Milieu Urbain au Togo (PASH-MUT). Ce vaste programme, financé par la Banque mondiale, vise non seulement à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, mais aussi à renforcer la performance des structures en charge de l’approvisionnement.
Garantir l’accès à l’eau potable au Togo
L’appel d’offres est ouvert à toutes les entreprises qualifiées, avec une date limite fixée au mercredi 9 juillet 2025. L’ambition est claire. Il s’agira de construire un système plus résilient, capable de faire face à la pression démographique grandissante et aux défis climatiques.
Avec ces neuf nouveaux forages, le gouvernement togolais franchit une étape décisive vers l’Objectif de Développement Durable n°6 de l’ONU qui est de garantir l’accès de tous à une eau salubre et à un service d’assainissement géré de façon durable.
Ce projet marque aussi une volonté politique affirmée : construire un avenir où l’eau ne sera plus un luxe, mais un droit effectif pour tous. L’appel d’offres peut être consulté via ce lien
À l’heure où le monde affronte les conséquences du changement climatique, le Togo montre l’exemple en investissant dans l’eau, la vie et l’avenir. Car là où coule l’eau, bat aussi le cœur du développement.