Entre traditions séculaires et ferveur populaire, la préfecture de la Kozah a vibré au rythme de la danse des chasseurs, marquant ainsi l’ouverture officielle de la saison de la chasse. Un événement culturel haut en couleur qui a rassemblé toute une communauté autour de ses racines et de son histoire.
Chaque année, la chasse traditionnelle occupe une place centrale dans la vie des habitants de la Kozah. L’édition 2025 a été officiellement lancée le lundi 10 mars à Pya Hodo, sous le regard bienveillant du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Armés d’outils ancestraux, les chasseurs, venus de différents cantons, ont exhibé fièrement leurs prises et démontré leur savoir-faire à travers des danses empreintes de spiritualité et de gratitude.
Une communion entre culture et pouvoir dans la Kozah
La présence du Chef de l’État à cette manifestation dans la Kozah n’est pas anodine. En plus d’affirmer son attachement aux valeurs culturelles togolaises, elle traduit une reconnaissance mutuelle entre les chasseurs et les autorités. Ces derniers ont profité de l’occasion pour saluer la politique de paix et de sécurité instaurée par le gouvernement, essentielle au maintien de ces traditions ancestrales.Lire aussi: Kozah/Festival folklorique : Le peuple Tem célèbre les 20 ans du rappel à Dieu de Feu Gnassingbé Eyadema
La saison de la chasse traditionnelle intervient dans un moment clé du calendrier agricole, entre la fin des récoltes et l’arrivée imminente des premières pluies. Plus qu’un simple loisir, elle constitue une véritable transition entre deux cycles et offrant aux communautés une parenthèse de célébration et de partage.La danse des chasseurs de la Kozah ne se résume pas à un simple spectacle folklorique. Elle symbolise un lien indéfectible entre le passé et le présent, entre la nature et l’homme. Tant que cette tradition sera célébrée avec ferveur et authenticité, elle continuera d’être un marqueur fort de l’identité togolaise.
