Ce lundi, la Cour Constitutionnelle du Togo a proclamé les résultats définitifs des élections sénatoriales du 15 février dernier, validant une victoire écrasante du parti présidentiel, Union pour la République (UNIR). Avec 34 sièges sur les 41 à pourvoir, UNIR assoit sa domination sur la scène politique togolaise.
En l’absence de tout contentieux électoral et conformément aux dispositions légales en vigueur, la Cour a confirmé les chiffres précédemment annoncés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ce triomphe sans équivoque confère à l’UNIR une majorité absolue au Sénat au Togo. Ce qui renforce ainsi son pouvoir législatif.
Sept places pour l’opposition au Togo
Face à cette victoire incontestable, l’opposition se contente de miettes. Le Bloc Alternatif Togolais pour une Innovation Républicaine (BATIR) obtient deux sièges. L’indépendant « Les deux bisons » de Robert Olympio décroche un siège, tout comme Le Togo Autrement, l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI), l’Union des Forces de Changement (UFC) et l’indépendant CLE.
Lire aussi: MIATO 2025 : Les artisans de Kara sensibilisés pour une participation massive
Avec cette victoire écrasante, l’UNIR redessine le paysage politique. La majorité absolue obtenue par le parti présidentiel lui confère un pouvoir législatif renforcé. Ce contrôle sur le Sénat permet à l’UNIR de dicter l’agenda politique national, notamment sur des réformes institutionnelles stratégiques.
En revanche, l’opposition, divisée et affaiblie, se retrouve dans une impasse politique. Avec des sièges éparpillés entre plusieurs partis, elle peine à former un contrepoids significatif. Cette dispersion des forces réduit considérablement son influence législative. Parviendront-ils à redorer leur blason et à se repositionner fortement sur la scène politique?
