Au Togo, une promesse qui rebondit comme un ballon de handball atterrit dans la réalité. Ce 14 avril 2025, dans les enceintes des lycées d’Attitogon (Bas-Mono) et de Bè-Kpota (Golfe), le symbole est fort. Les premiers coups de pioche annoncent bien plus que des travaux de construction. Ils marquent l’engagement concret de l’État togolais, à travers son ministère des Sports et des Loisirs, à faire du sport scolaire un véritable levier de développement, d’unité et d’épanouissement pour la jeunesse.

Madame le ministre, Dr Lidi BESSI KAMA, l’avait promis. Et comme toute promesse n’engage que ceux qui y croient, elle a décidé de prouver que la parole publique peut encore rimer avec action. Ce sont donc trois établissements emblématiques à savoir: le lycée de Bè-Kpota, le lycée d’Attitogon, et le CEG Anié Ville 1  qui verront s’élever, dans quelques mois, des plateformes multisports modernes destinées à transformer l’effervescence de leurs cours de récréation en viviers de champions.

Une récompense méritée pour des champions scolaires du Togo

Si ces établissements ont été choisis, ce n’est pas le fruit du hasard. Le lycée d’Attitogon et le CEG Anié ville 1 ont respectivement triomphé lors des championnats scolaires 2022, chez les garçons et les filles de moins de 15 ans. Quant au lycée de Bè-Kpota, il s’est illustré par son engagement lors de la Journée nationale du sport du 28 décembre 2024. Autant de performances qui méritaient plus qu’un trophée : une infrastructure durable, visible et utilisable par tous.

Les plateformes sportives, principalement des terrains de handball aux normes, seront construites dans un délai de quatre mois par trois entreprises togolaises. Ces dernières ne sont autre que PEC SERVICE (Bè-Kpota), SICONE (Anié), et P’MAWE BTP (Attitogon). Le tout pour un budget global estimé à 83 millions de francs CFA.

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Mais le projet va bien au-delà des simples lignes tracées au sol. Ces terrains sont conçus pour accueillir non seulement du handball, mais aussi du basketball, du volleyball, du tennis, du maracana, et même des séances d’éducation physique généralisées. C’est toute une communauté scolaire et locale qui en bénéficiera.

Depuis 2021, ce sont près d’une vingtaine de terrains de handball qui ont vu le jour sur le territoire national, preuve d’une politique cohérente de démocratisation des sports de mains en milieu scolaire.

Des terrains, des rêves, des lendemains

Ces plateformes multisports ne sont pas de simples infrastructures pour le sport scolaire. Ce sont des tremplins. Pour des enfants qui rêvent en regardant jouer les stars africaines et européennes. Pour des enseignants d’EPS qui cherchent les outils pour faire mieux. Pour des villages et des quartiers qui s’animent au rythme du sport.

Dans un monde où les écrans concurrencent les terrains, offrir aux jeunes togolais un espace de jeu réel, sécurisé et stimulant, c’est leur dire qu’ils comptent. Qu’on investit dans leur énergie, dans leur potentiel, dans leur avenir.

Ces sont donc de très belles initiatives pour le sport au Togo. Et avec ces nouvelles infrastructures, c’est tout le pays qui marque un point.