Plusieurs décès humains liés à la rage ont été enregistrés ces dernières semaines dans la région des Plateaux, selon un communiqué officiel du gouverneur Dadja Maganawé. Une situation préoccupante qui appelle à une réaction collective immédiate.
La multiplication des cas, surtout dans des localités comme Haho, Amou ou Est-Mono, met en lumière un problème de santé publique souvent sous-estimé : la rage animale, une maladie virale mortelle mais évitable. L’heure est à la prévention.
Rage animale, maladie mortelle et trop négligée
Transmise par morsure, griffure ou même léchage d’un animal infecté, la rage animale est une maladie neurologique grave qui ne laisse aucune chance une fois les symptômes déclarés. Trop souvent, les populations minimisent le danger, alors que la rage tue silencieusement.
Lire aussi : Atelier IYBA-SEED : vers des projets d’appui aux entreprises plus sensibles au genre
Le gouverneur des Plateaux rappelle que le seul rempart efficace contre cette menace reste la vaccination annuelle des animaux de compagnie, notamment les chiens. Il insiste aussi sur la nécessité d’éviter leur divagation et de faire observer tout animal ayant mordu une personne.
Prévenir la rage animale pour sauver des vies
Au-delà de la vaccination, l’éducation à la prévention est capitale. En cas de morsure, il faut laver immédiatement la plaie à l’eau savonneuse et consulter rapidement un centre de santé. Ces gestes simples permettent une prise en charge rapide et évitent que la rage animale ne se déclare.
Le Général Maganawé appelle chaque citoyen à la responsabilité. Car seule une vigilance collective et un respect rigoureux des consignes sanitaires permettront d’enrayer la propagation de la rage animale dans la région.
Alida AKAKPO