Une délégation togolaise conduite par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma participe à la 68ème session de la Commission de la Condition de la Femme. Cette dernière se tient du 11 au 22 mars 2024 à New York.
L’événement représente le plus grand rendez-vous annuel des Nations Unies dédié à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation de la femme. Il est axé cette année sur le thème : « Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective d’égalité entre les hommes et les femmes ».
Les initiatives du Togo dans la promotion de la femme
Dans son discours, la ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a salué les efforts du Togo dans la promotion du bien-être de la femme. Elle a souligné que grâce à la volonté politique du Président Faure Essozimna GNASSINGBE, le pays a développé des stratégies visant à autonomiser les femmes et les filles en vue d’un développement durable et inclusif.
Selon la ministre, la Feuille de route gouvernementale 2025 qui est un document national, met l’accent sur l’équité des genres et la lutte contre la pauvreté. Cela s’inscrit dans l’objectif de développement du pays, qui nécessite la participation des hommes et des femmes. Ceci a créé des incitations à l’investissement. La ministre a aussi noté les progrès réalisés par le Togo, en ligne avec le thème de la session.
Promotion de la femme au Togo sur divers plans
Le Togo a mis en place des réformes législatives et des initiatives économiques pour promouvoir l’égalité des genres. Des modifications ont été apportées aux lois sur le mariage, le travail et la propriété foncière pour garantir les droits des femmes. De plus, des programmes tels que le Fonds national de la finance inclusive ont été lancés pour soutenir l’autonomisation économique des femmes.
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Ces efforts ont conduit à une augmentation significative de la participation des femmes dans la prise de décision et dans l’entrepreneuriat, plaçant le Togo en tête des réformateurs en Afrique selon la Banque Mondiale. Malgré ces avancées, des défis persistent, notamment la nécessité de maintenir les filles à l’école et de lutter contre les violences basées sur le genre.
Il faut noter que le gouvernement togolais s’engage à renforcer ces initiatives pour le bien-être de la population, en particulier des femmes et des filles.
Alida AKAKPO