Chaque 1er avril, des millions de personnes s’amusent à piéger amis, collègues et proches avec des farces plus ou moins sophistiquées. Mais d’où vient cette coutume qui amuse tant les petits et les grands ? Plongeons dans l’histoire fascinante du poisson d’Avril.@Global Pulse
L’une des théories les plus répandues remonte au XVIe siècle, lorsque le roi Charles IX décida, par l’édit de Roussillon en 1564, de modifier le calendrier. Jusque-là, le Nouvel An était célébré à la fin du mois de mars, souvent jusqu’au 1er avril. Avec l’adoption du calendrier grégorien, le début de l’année fut fixé au 1er janvier. Toutefois, certains récalcitrants ont continué à fêter le Nouvel An en avril. Ces derniers deviennent alors la cible de moqueries et de cadeaux absurdes. Ainsi serait née la tradition des farces du 1er avril.
Pourquoi un poisson d’Avril?
Plusieurs explications coexistent. D’abord, avril correspond à la fin du Carême dans la tradition chrétienne, période pendant laquelle la consommation de viande était restreinte au profit du poisson. Certains estiment que les blagues d’avril incluaient ainsi des faux cadeaux alimentaires. Une autre hypothèse repose sur la symbolique du poisson, souvent associé à la crédulité et à l’innocence, ce qui correspond bien aux victimes des canulars.
Le poisson d’Avril n’est pas qu’une plaisanterie française. En Angleterre, on parle de « April Fool’s Day » et les farces cessent traditionnellement à midi. En Écosse, la journée des canulars s’étend parfois sur deux jours, le second étant dédié aux pièges plus humiliants.
Même les médias prennent aussi plaisir à berner le public avec de fausses annonces spectaculaires. Cela a aussi été le cas ce 1er Avril 2025 au Togo avec un article du média Togopost parlant d’un probable changement de nom du pays.
Une tradition en mutation
Si le poisson d’Avril continue d’égayer la journée du 1er avril, les réseaux sociaux et l’ultra-connectivité de notre époque ont modifié les règles du jeu. Aujourd’hui, les entreprises rivalisent d’imagination pour créer des blagues virales, tandis que les fake news se mêlent parfois aux plaisanteries, brouillant les frontières entre réalité et supercherie.
Que vous soyez farceur ou victime, le 1er avril reste une belle occasion de rire et de rappeler que l’humour fait partie de notre patrimoine culturel. Alors, à qui tendrez-vous un piège cette année ?
Plusieurs explications coexistent. D’abord, avril correspond à la fin du Carême dans la tradition chrétienne, période pendant laquelle la consommation de viande était restreinte au profit du poisson. Certains estiment que les blagues d’avril incluaient ainsi des faux cadeaux alimentaires. Une autre hypothèse repose sur la symbolique du poisson, souvent associé à la crédulité et à l’innocence, ce qui correspond bien aux victimes des canulars.
Si le poisson d’Avril continue d’égayer la journée du 1er avril, les réseaux sociaux et l’ultra-connectivité de notre époque ont modifié les règles du jeu. Aujourd’hui, les entreprises rivalisent d’imagination pour créer des blagues virales, tandis que les fake news se mêlent parfois aux plaisanteries, brouillant les frontières entre réalité et supercherie.
