Le Togo se positionne de plus en plus comme un carrefour stratégique du commerce et des affaires en Afrique de l’Ouest. Pour concrétiser cette ambition, le gouvernement a dû miser sur la modernisation de son réseau routier afin de faciliter les échanges régionaux et internationaux. À travers d’importantes actions, le pays progresse.
Avec sa position géographique privilégiée et son ouverture sur l’océan Atlantique, le Togo joue un rôle clé dans le transport des marchandises dans la sous-région. Pour renforcer cette place stratégique, l’État lance des programmes d’amélioration et d’expansion des infrastructures routières à coup de milliards de francs.
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Peuvent être cités la modernisation des routes nationales beaucoup empruntées par les habitants et les opérateurs économiques qui viennent du Burkina Faso, du Niger, du Mali, du Bénin, du Ghana, etc., le bitumage et l’entretien des routes secondaires, le désenclavement des zones rurales pour faciliter l’accès aux marchés locaux et stimuler les échanges internes.
Quelques chantiers au Togo
Le réseau routier revit grâce à des chantiers lancés au cours de ces deux dernières décennies. Au rang des projets de construction et de réhabilitation, on trouve le rajeunissement de la route nationale numéro 5 qui relie Lomé à Kpalimé.
Étendu sur 120 kilomètres, le projet inclut en outre des travaux connexes dans la ville de Kpalimé. Ils mobilisent un investissement total de 214 milliards de francs CFA.
Hormis la route Lomé-Kpalimé, peut être mentionnée celle de Sokodé-Bassar qui est longue de 75 kilomètres. Elle a nécessité un financement de 35 milliards de francs CFA.
Dans le courant du mois de janvier 2025, le coup d’envoi des travaux de contournement de Sokodé a été donné. Ce chantier pèse un investissement de 24 milliards de francs.
Dédoublement de la voie mère
Les projets du gouvernement sont nombreux. Ils incluent le dédoublement de la voie nationale numéro 1 qui s’est depuis longtemps érigée en axe important pour tout le pays.
Le montant estimé pour les travaux est de 620 millions de dollars. Les partenaires, convaincus du bon combat que mène le Togo pour améliorer les conditions de vie des citoyens, ne manquent pas de mettre la main à la poche. Pour illustration, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) appuie des travaux de revêtement sur la route nationale numéro 17 qui relie Katchamba à Sadori au nord du pays.
L’entretien est géré par la Société autonome de financement de l’entretien routier (Safer). Créée en mars 2012, elle mobilise des ressources à travers les postes de péage installés à travers le pays. Selon des données officielles, le linéaire que couvrent les opérations de la Safer est passé de 900 km en 2012 à 1335 km en 2014 puis à 2194 km en 2017.
