Face à la recrudescence des inondations, la région maritime du Togo se met en ordre de bataille. Des simulations grandeur nature ont été organisées dans 20 localités des préfectures de Bas-Mono, des Lacs et de Yoto. L’objectif est d’éprouver l’efficacité du dispositif d’alerte précoce et renforcer la capacité de réponse des populations.
Ces exercices, coordonnés par l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) et la Croix-Rouge togolaise (CRT), visent à tester la coordination entre les différents acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des catastrophes naturelles. Les résultats obtenus permettront d’ajuster les stratégies de communication, de secours et de sensibilisation au niveau local.
Dispositif d’alerte précoce : un test grandeur nature sur le terrain
Du déclenchement du signal d’alerte à l’évacuation simulée des zones à risque, chaque étape de la chaîne de réaction a été minutieusement évaluée. Dans plusieurs localités, les comités de gestion d’urgence ont prouvé leur réactivité, tandis que d’autres ont révélé des besoins de renforcement en formation et en logistique.
Selon Jean Kékéli Komivi Akrosu, coordinateur régional maritime de la CRT, ces simulations ont permis d’“évaluer l’appropriation des rôles par les acteurs et d’améliorer la sensibilisation des populations aux mesures de prévention et de réponse”. Une démarche essentielle dans une région particulièrement exposée aux crues et ruissellements.
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Dispositif d’alerte précoce : une synergie d’actions pour sauver des vies
L’efficacité d’un dispositif d’alerte précoce repose avant tout sur la rapidité de la diffusion de l’information et la confiance des populations envers les messages reçus. C’est pourquoi le numéro vert 170 reste au cœur du système, permettant de signaler toute situation d’urgence ou de recevoir des consignes de sécurité.
Pour les autorités comme pour les organisations humanitaires, ces tests sont bien plus qu’un simple exercice : ils constituent un baromètre de la préparation collective. En mettant à l’épreuve le dispositif d’alerte précoce, le Togo confirme sa volonté d’anticiper plutôt que de subir les catastrophes naturelles.
Alida AKAKPO
