L’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF) a conduit une session de formation les 16 et 17 octobre 2025. Cette activité s’est déroulée au palais des congrès de Kara à l’intention de vingt-cinq jeunes activistes des associations de Kara. L’objectif central de cette session organisée par l’ATBEF était d’amener les participants à une connaissance des données factuelles sur les avortements clandestins.
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Les échanges ont également permis d’identifier des solutions novatrices pour une prévention efficace. Cette initiative est mise en œuvre grâce au financement du projet EmpowHer du Global Affaire Canada pour outiller les jeunes sur les questions de Santé Droits Sexuels et Reproductifs.
L’engagement de l’ATBEF pour la santé communautaire
La formation a porté sur la Clarification des valeurs concernant la Santé et Droits Sexuel Reproductifs (SDSR) et les avortements sécurisés selon la loi togolaise. Cette approche vise à doter les jeunes des outils nécessaires pour comprendre et promouvoir les droits en la matière. Pour Hervé OUAGBENI, Responsable Programme Jeunes de l’ATBEF, cette action est très importante. Face à la flambée des victimes des avortements clandestins, il était impératif d’engager ces jeunes à organiser des sensibilisations à l’endroit de leurs pairs.
L’intervention de l’ATBEF à Kara a jeté les bases d’un plaidoyer local fort. Les vingt-cinq jeunes formés sont désormais des relais essentiels pour diffuser des messages positifs. Leur rôle est d’inciter les décideurs à prendre des mesures concrètes pour améliorer l’accès aux services de DSSR.
Le travail de l’ATBEF sur le terrain est ainsi capital pour réduire les décès liés aux avortements clandestins. Cet engagement renforce l’action communautaire et ouvre la voie à un changement durable des mentalités.
Plaki SIMLIWA
