Le marteau du fisc retentira à nouveau. L’Office togolais des recettes (OTR) annonce de nouvelles ventes aux enchères publiques à partir du mercredi 8 octobre 2025 à la direction des opérations douanières de Lomé-Port. Une opération d’envergure au cours de laquelle 44 conteneurs de diverses marchandises seront mis en vente au plus offrant.
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Ces ventes, devenues un rendez-vous régulier pour les importateurs et commerçants togolais, visent à désengorger les entrepôts douaniers des marchandises saisies ou restées en souffrance. Mais au-delà de cet aspect logistique, elles représentent aussi une véritable opportunité économique pour ceux qui savent flairer les bonnes affaires.
Des conditions strictes mais transparentes
Comme à l’accoutumée, la participation à ces enchères est soumise à une quittance non remboursable de 25 000 FCFA. Une fois admis, chaque adjudicataire devra effectuer son paiement au comptant et sur place, assorti d’une majoration de 12 %, avant d’enlever immédiatement les biens acquis. L’OTR prévient : tout retard de paiement entraînera l’annulation pure et simple de l’adjudication.
« Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant avant 17 h 30 le jour de l’achat verront leur adjudication annulée », précise l’administration fiscale, rappelant que toute réclamation ultérieure sera irrecevable. Une rigueur qui s’inscrit dans la politique de transparence et d’efficacité menée depuis plusieurs années par l’institution.
Des enchères qui dopent l’économie locale
Ces ventes ne se limitent pas à une simple opération de déstockage douanier. Elles constituent un levier de dynamisation du commerce local, en permettant à de nombreux acteurs économiques — détaillants, grossistes ou artisans — d’acquérir des biens à des prix compétitifs.
Les marchandises mises aux enchères sont souvent variées : appareils électroménagers, matériaux de construction, pièces détachées, produits alimentaires ou textiles. Une diversité qui attire aussi bien les investisseurs nationaux que régionaux, venus tenter leur chance à Lomé-Port.
Pour beaucoup de commerçants, ces ventes sont devenues une porte d’entrée vers des opportunités commerciales inédites, à condition d’être réactif et informé des conditions imposées par le fisc.
L’OTR, entre rigueur fiscale et ouverture économique
Depuis sa création, l’Office togolais des recettes s’impose comme un pilier de la gouvernance économique du pays. En organisant régulièrement ces ventes publiques, l’institution dirigée par Philippe Kokou Tchodie montre sa volonté d’allier discipline fiscale et soutien au dynamisme du secteur privé.
Ces enchères reflètent une philosophie simple : transformer la contrainte douanière en opportunité économique, tout en garantissant l’équité et la transparence dans la gestion des biens saisis.
À chaque coup de marteau, une nouvelle aventure commerciale s’écrit. Pour certains, ces ventes sont un pari risqué ; pour d’autres, une aubaine rare. Mais une chose est sûre : ce 8 octobre à Lomé-Port, les plus attentifs ne repartiront pas les mains vides…
