Depuis le 10 août, les flammes de la passion ne se sont pas éteintes au CETEF de Lomé. Derrière les fourneaux, Laurence Assignon, cheffe et propriétaire du restaurant 2A, mène un marathon hors norme. Objectif, cuisiner pendant huit jours d’affilée, sans interruption, pour inscrire le nom du Togo dans le prestigieux Guinness World Records.

À l’heure où ces lignes sont écrites, elle a déjà franchi le cap des 72 heures. Ses gestes sont précis, son regard concentré, sa voix ponctuée de sourires fatigués mais sincères.

Un soutien de haut niveau à Laurence Assignon

Ce jeudi matin, la cuisine du CETEF a vu défiler des visiteurs pas comme les autres. Yawa Kouigan, ministre de la Communication, et Mila Aziablé, ministre de l’Eau et de l’Assainissement, sont venues saluer cet exploit en construction. Peu après, Kayi Mivédor-Sambiani, ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale fit son entrée sur le site.

« Laurence Assignon fait preuve d’un courage et d’une résilience remarquables. Après plus de trois jours, elle tient bon, et nous croyons en elle. Notre rôle est de la motiver et de l’encourager pour surpasser le record ivoirien. Elle est une véritable ambassadrice de la consommation locale », a déclaré la ministre, la voix vibrante de fierté.

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Ce défi n’est pas qu’une prouesse physique. C’est aussi un hymne à la consommation locale. Chaque plat préparé par Laurence met en avant des produits du terroir : riz, haricots, poissons frais, sauces parfumées aux herbes du pays. À travers ce marathon culinaire, c’est l’âme gastronomique du Togo qui se déploie sous les projecteurs.

Le public est appelé à venir la soutenir, à partager un morceau de cette aventure, et à montrer que derrière chaque exploit individuel, il y a une nation prête à se mobiliser.

Si Laurence réussit, elle détrônera le record ivoirien et inscrira le nom du Togo en lettres d’or dans le livre des records mondiaux. Mais au-delà de la performance, c’est un état d’esprit qui inspire : celui d’un peuple qui ose viser l’impossible.

Dans cette cuisine qui ne dort pas, le bruit des marmites ressemble au battement de cœur d’un pays. Et chaque minute qui passe rapproche Laurence Assignon d’un rêve qui pourrait bien devenir la plus savoureuse des victoires nationales.