Ce jeudi 11 juillet 2024 marque la 8ème journée africaine de lutte contre la corruption. En prélude à cette journée, la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) a organisé une caravane hier, mercredi dans les rues de Lomé.
Cette caravane sur les grandes artères de la capitale togolaise, a permis aux responsables de la HAPLUCIA de sensibiliser les populations sur les méfaits de la corruption. Ils les ont également encouragés à dénoncer, sans crainte de représailles, des faits dont elles ont connaissance.
Collaboration avec les populations contre la corruption
« La corruption est un acte occulte, il n’est pas toujours facile de la découvrir. Il faut certaines personnes courageuses qui ont connaissance de ces faits pour les révéler au jour et permettre aux autorités chargées d’enquêtes et de poursuites, de faire leur travail, mener des enquêtes, appréhender les auteurs, procéder au jugement et recouvrer les fonds objet du phénomène », a expliqué Kimélabalo Aba, le Président de la HAPLUCIA.
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« Et tout cela nécessite une collaboration des différentes couches de la population. Pour permettre à ces populations de pouvoir dénoncer, il faut qu’elles prennent conscience des conséquences de ce fléau (…) Et pour dénoncer, il faut que les personnes appelées à le faire, soient rassurées qu’elles seront protégées contre les représailles des personnes qui seraient dénoncées », a-t-il ajouté.
Rappelons que le thème de cette 8ème journée africaine : « Mécanismes efficaces de protection des lanceurs d’alerte : un outil essentiel dans la lutte contre la corruption », sera au cœur d’une conférence-débat initiée par la HAPLUCIA, ce jeudi.
Alida AKAKPO