Dans le tumulte des changements politiques qui ont secoué le Niger après un coup d’État en juillet dernier, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil nigérien pour la sauvegarde de la patrie, débarque au Togo pour une visite de travail. C’est dans un communiqué publié par la présidence que l’information a été communiquée.
L’ombre des sanctions de la CEDEAO plane sur le Niamey, et le président Togolais, Faure Gnassingbé, pourrait jouer un rôle clé dans cette équation diplomatique complexe.
Recherche de solutions pour le Niger
Au cœur de leur entretien, les deux chefs d’État ont abordé des sujets cruciaux, allant de la coopération économique à la recherche de solutions pour sortir le Niger de l’impasse diplomatique. Avec une partie significative de l’import-export passant par le port de Lomé, le Togo s’affirme comme un partenaire stratégique dans cette période tumultueuse.
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Depuis le coup d’État, Niamey cherche des appuis au-delà des frontières européennes, se détournant de l’aide militaire française pour se tourner vers la Russie. La visite au Togo pourrait être un pivot majeur, ouvrant de nouvelles alliances stratégiques en réponse aux défis sécuritaires de la région.
Le Togo, en maintenant des relations solides avec les pays récemment confrontés à des changements de pouvoir, offre une plateforme de dialogue et de médiation. Faure Gnassingbé, reconnu pour son rôle dans la diplomatie africaine, pourrait bien être le catalyseur d’une nouvelle ère de coopération entre le Togo et le Niger, rééquilibrant les forces géopolitiques en Afrique de l’Ouest.
Charbel SOSSOUVI
