Ce vendredi 25 août 2023, se tient à l’auditorium de l’Université de Lomé une importante conférence citoyenne. Objectif, discuter de la question du genre, la question de la femme et de la féminité. Ladite rencontre est organisée par la branche togolaise de l’Association Internationale des Étudiants Juristes (AIEJ-TOGO). Les échanges ont été animés par un panel d’experts et intervenants de qualité.
L’organisation de cette conférence citoyenne s’inscrit dans la poursuite de la célébration de la journée internationale de la femme africaine. D’ailleurs, elle est placée sous le thème « Femme, Féminité, Féminisme ».
Une conférence citoyenne pour faire des nuances importantes
D’après les organisateurs, cette conférence citoyenne de l’AIEJ-TOGO tient d’un constat pertinent. Celui selon lequel, de nombreuses femmes africaines sont confrontées à des défis et à des obstacles uniques, en raison de leur genre. Ce qui mérite à bien d’égards des réponses appropriées. Aussi, à travers cette initiative, beaucoup pourrait désormais éviter les amalgames, et faire les nuances parfaites entre les termes féminité et féminisme surtout.
« Le féminisme n’est pas seulement un mouvement, c’est une idéologie qui cherche à garantir l’égalité des genres et à donner aux femmes les mêmes droits, opportunités et voix que les hommes. En explorant le rôle du féminisme en Afrique, nous pouvons mieux comprendre comment les femmes ont cherché et continuent de chercher à briser les chaînes de l’inégalité », a fait savoir Germain Blande, président de l’AIEJ-TOGO.
Pour une société plus juste et égalitaire
« Cette conférence citoyenne ne marque pas seulement le début de discussions passionnantes, mais également un pas en avant vers une société plus juste, plus égalitaire et plus inclusive. Ensemble, nous pouvons contribuer à l’évolution d’une Afrique où chaque individu, indépendamment de son genre, peut réaliser son plein potentiel », a ajouté le président de ladite association.
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L’association espère donc qu’à l’issue de cette conférence citoyenne les femmes seront fermement décidées et résolument engagées à lutter pour leurs droits, à ne pas se laisser marcher dessus et aussi faire le choix radical de s’assumer. Car c’est en agissant ainsi qu’elles réussiront à façonner une société où la femme, la féminité et les idéaux du féminisme sont non seulement reconnus, mais célébrés.
« Aujourd’hui, nous sommes rassemblés(e)s non seulement pour reconnaître le chemin parcouru, mais aussi pour regarder vers l’avenir. Engageons-nous à faire progresser les droits et l’autonomie des femmes, mais aussi continuons à œuvrer pour une société où chaque individu, indépendamment de son genre, puisse s’épanouir et contribuer pleinement à l’évolution du continent africain », a exhorté Herberta Akou Agbenou, présidente du comité d’organisation de cette conférence citoyenne.
Tony A.
